Le blog de backs

Le conflit Casamançais vieux de trente ans, cause énormément de problèmes aux habitants de cette belle région.

   L’origine de cette affaire reste en majorité une histoire de manque de considération qui a abouti à une frustration aigue et qui a finalement engendré un sentiment de révolte.

 Il est évident que des procédures ont été mises en place pour essayer de trouver une solution durable et que la paix revienne définitivement en Casamance, mais la principale solution à cette crise est de redonner à la Casamance son titre de grenier du Sénégal, d’y implanter des usines de transformation des fruits et légumes.

  Il faut constater que dans l’ensemble les gouvernants n’ont pas réellement manifesté la volonté de résoudre le problème.

    De ce fait beaucoup d’argent a été injecté dans le processus, bien que n’étant pas arrivé à bon port. Le système (l’Etat, les Messieurs Casamance, les  médiateurs) s’est enrichi sous le dos de ce conflit. Bref ! Il faut changer d’approche.

Il y a à travers la Casamance des hommes et des femmes prêts à poser le débat  face aux fronts du MFDC sans demander un centime, afin que la paix revienne, que les nouvelles générations  ne connaissent pas cette douleur de vivre dans une angoisse perpétuelle.

Un schéma est ainsi libellé : le gouverneur de la région recense  les volontaires selon un certain nombre de critères : âge, capacité d’écoute, maîtrise de soi.

Ces hommes et ces femmes seront outillés à travers un séminaire de formation sur la conduite à tenir, les propos à tenir ou à ne pas tenir.

Ils feront preuve d’une discrétion absolue tout le long du processus. Ils seront répartis en groupe de cinq au moins et selon le nombre de bases ou d’ailes du MFDC.

  Une fois sur les différentes bases, le seul langage à tenir sera le contenu du document élaboré et amélioré lors du séminaire.

Ils auront un véhicule par groupe.  Leur  prise en charge pour le temps qu’ils auront à passer avec les combattants du MFDC sera soumise au gouverneur de la région en présence des préfets et des sous préfets. Un compte rendu sera effectué au niveau de la gouvernance après chaque sortie pour évaluer les acquis et les points de divergence.

  Dans le document qui sera mis à la disposition des groupes des sages, il y sera mentionné le programme défini pour inviter les combattants à abandonner les armes et à œuvrer pour  le développement  de la région.

  Dans chaque base de combattants, il sera implanté des forages équipés en pompes, ces membres du MFDC auront comme dotation des semences par rapport à la variété agricole ou maraîchère qu’ils voudraient exploiter. Ils auront des engins pour leurs faciliter le travail.

D’autres parts pour ceux qui seraient intéressés par des activités génératrices de revenus, des financements seront mis également à leur disposition après étude.

  Ainsi l’écoulement des produits se fera sur le marché local, national ou sous régional. A cet effet on pourra produire assez d’oignon, de manioc, de  pomme de terre, de  patate douce et pourquoi pas du riz en grande quantité et atteindre l’autosuffisance alimentaire.

  Les vergers qui produisent des fruits tels que les mangues, les oranges, connaîtrons un grand succès du fait de l’implantation d’usines de transformation des fruits au niveau de la région.

  Des ingénieurs agronomes seront affectés dans les différents secteurs de production pour rentabiliser  au  maximum l’exploitation.

  En contre partie, les combattants du MFDC doivent accepter de rendre les armes et se munir désormais d’outils de travail. Les jeunes combattants aptes à servir dans l’armée nationale sénégalaise seront recrutés, formés pour servir la nation. Et veilleront à l’arrêt définitif des braquages sur les routes.

Les handicapés de la guerre peuvent être reclassés dans des villages et seront subventionnés pour le restant de leurs jours.

  Pour la réalisation de ce projet, il suffit de prévoir un budget d’un milliard par base. Il s’agira donc d’effectuer un recensement et de relever exactement le nombre de base à travers la Casamance, de discuter avec les combattants eux-mêmes et non pas discuter seulement avec les secrétaires généraux des différents ails du MFDC.

  Pour ce qui concerne le déminage de la région, il se fera par les organisations internationales avec la participation effective des combattants du MFDC. Certes ils ne peuvent pas se rappeler tous les endroits minés mais cela aidera beaucoup dans l’exécution de cette tâche.

  Une fois que le processus aura démarré, le reste viendra tout seul et le problème de la Casamance ne sera qu’un vieux souvenir.

Une fois que le principe sera acquis, des réunions sectorielles doivent se tenir dans les villages pour inviter les populations à surmonter les désagréments observés, à faire preuve de foi et à se pardonner mutuellement.

  Ce document n’est qu’une idée parmi d’autres, mais le coup de l’enrichir vaudrait bien la peine. Ensemble on pourra  trouver la solution au conflit Casamançais.

                                                                                     Bacary Diatta.

                                                                                     Enseignant

                                                                           Émail : diattabacks@live.fr

                                                                            Tel : (221) 77 573 34 20